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Yara El-Ghadban: Le deuil de Mahmoud Darwich


darwichLe deuil de Mahmoud Darwich
Yara El-Ghadban

Palestine, août 2008. Je rendais visite à ma belle-famille palestinienne à « Israël » (Palestine ’48) lorsque j’ai reçu la nouvelle du décès de Mahmoud Darwich à Houston, aux États-Unis, là où il subissait une opération au cœur. Dans les jours qui ont suivi, son corps fut rapatrié à Ramallah où les Palestiniens ont fait le deuil de grand poète. Les chroniques suivantes racontent cette expérience que j’ai eu la chance de vivre et les défis de la vie quotidienne entre « Israël » et Palestine, lorsqu’on est Palestinien.

 

Le deuil de Mahmoud Darwich
Yara El-Ghadban

Palestine, août 2008. Je rendais visite à ma belle-famille palestinienne à « Israël » (Palestine ’48) lorsque j’ai reçu la nouvelle du décès de Mahmoud Darwich à Houston, aux États-Unis, là où il subissait une opération au cœur. Dans les jours qui ont suivi, son corps fut rapatrié à Ramallah où les Palestiniens ont fait le deuil de grand poète. Les chroniques suivantes racontent cette expérience que j’ai eu la chance de vivre et les défis de la vie quotidienne entre « Israël » et Palestine, lorsqu’on est Palestinien.

L’arrivée
L’après-midi s’achève à Taybeh, une petite ville arabe dans une mer israélienne. Il fait un bon 32 degrés, avec je ne sais combien de plus si l’on ajoute l’humidité, mais le vent du Nord est de la visite. Moi qui ne fais jamais la sieste, j’ai succombé volontiers à ses doux baisers, m’endormant avec l’amour aux temps du choléra de Gabriel Garcia Marquez couché lui aussi paresseusement à côté.
Je m’installe tranquillement dans la quotidienneté palestinienne des Arabes d’Israël, me réveillant ce matin à l’odeur appétissante des miches de pain fraîches aromatisées au safran et d’autres épices délicieuses dont le nom échappe à l’urbanisée que je suis. Sur le balcon, ma belle-mère a planté des petits arbustes et des lits d’herbes fines un peu partout. Célèbre pour mon thé, je reprends avec plaisir mon poste devant la théière quand je viens en Palestine, récoltant les petites feuilles de menthe ou de sauge ou de thym (selon les goûts) du balcon pour ma formule secrète (le secret est dans le dosage du thé, des herbes et du sucre, mais je ne vous dirai pas quel est le dosage!).
Le balcon est trop chaud durant le jour, mais en fin d’après-midi, le palmier qui n’arrête pas de s’allonger jette son ombre protecteur sur le coin à l’ouest. Cette année, ses branches portent des dizaines de kilos de dattes qui seront mûres pour être récoltées juste à temps pour le Ramadan au début du mois de septembre. Dès que le soleil s’éclipse derrière le palmier, ma belle-mère sort aussitôt avec le seau rempli d’eau et arrose généreusement le plancher. Les sièges et les tables de café envahissent du coup le balcon, et les enfants sortent en train leurs tricyclettes (c’est un balcon fait pour une grande famille donc il est assez grand pour accueillir une vingtaine de personnes et une ou deux tricyclettes!).

Tout le monde s’installe pour le thé, le café, puis encore le thé, puis encore le café, le tout ponctué par des pauses gâteau (ma belle-mère fait toujours des petits gâteaux délicieux) ou pauses fruits. Ah les fruits. Cette année nous avons droit aux figues, aux pêches, aux raisins, aux grenades de la terre de mon beau-père. Et bientôt ce sera le tour des olives.
Mais si vous croyez que c’est la campagne, détrompez-vous! Taybeh est une vraie ville arabe, débordant de gens, de voitures et de klaxons. Elle caresse – comme la grande majorité des villes palestiniennes – l’épaule d’une grande colline, les maisons surveillant de loin les champs des familles taybehoises dans la vallée d’en face. Et le fameux balcon est en fait le toit réaménagé du magasin de la belle-famille qui reste ouvert jusqu’à très tard la nuit (les différents membres de la famille alternent dans le magasin ou parfois tout le monde monte au balcon et les clients les appellent d’en bas).
La nouvelle du jour au balcon : le restaurant qui vient d’ouvrir sur la rue principale. Particularité : il est conçu à l’américaine, un burger king proprement taybehois. Nom : BigBorger (le O est délibéré!). Le commentaire du jour : Ouf! sentez-vous l’odeur de la graisse?! Ah mon Dieu, ça commence mal s’il faut se contenter de ça à chaque soir! Et à quoi bon un borger palestinien s’il coûte aussi cher que ceux des kinions (centre-d’achats en hébreu) de Kfar Sava (une ville juive à 15 minutes de Taybeh)?
Et ainsi passe une journée d’été dans un village arabo-israélien.

La nouvelle
Je viens de recevoir une terrible nouvelle.
Mahmoud Darwich. Mon poète, le poète de tous les Palestiniens est décédé ce soir.
Je rêvais de le rencontrer un jour. J’avais tellement de choses à lui dire. Tellement de choses à lui demander.
Les mots me manquent pour dire ce que cette nouvelle me fait.
J’aurais eu droit à une journée de sérénité avant la terrible nouvelle de son décès, celui qui a su lire dans l’âme des Palestiniens, celui qui me donnait encore de l’espoir. Je tenterai par tous les moyens d’entrer à Ramallah pour assister aux funérailles mais il paraît que les barrières sont fermées. J’irai demain malgré tout. Je ne me pardonnerai jamais ne pas pouvoir lui faire un dernier adieu.

La barrière
16h. En route vers Ramallah. Les collines de la Palestine. Des vagues de sentiers sillonnant les montagnes, pavés par les sabots des moutons et les pieds des bergers. Rochers rouges, sauvages, et pourtant apprivoisés. Une terre qui bouge, des hauts et des bas en succession, ondulant comme si la terre cherchait à épousseter de sa surface le malheur des peuples qui l’ont habitée.
17h. Prises dans le trafic. Une barrière de plus érigée dans un lieu inattendu, à des dizaines de kilomètres de la ville, sans doute en préparation pour les funérailles de notre poète. On attend notre tour en se préparant pour le mensonge. Où allez-vous? Nous allons à Jérusalem. Pas Ramallah? Non, pas à Ramallah. Pourquoi Jérusalem? Tourisme, une Canadienne en visite.
Je regarde par-delà la barrière. Je vois le mur de séparation gris, impersonnel, morbide. Et derrière le mur, loin sur les sommets des montagnes, Ramallah me renvoie le regard, l’expression fière d’une ville assiégée qui n’a tout de même rien perdu de son orgueil. L’orgueil des gens de la montagne qui ont pu domestiquer les pentes et les vallées pour y fonder leur ville.
Ramallah est encerclée de collines qui portent les cicatrices du temps, leurs côtes tranchées en anneaux par le peigne de l’histoire. Et sur les joues des collines, des baisers, petits baisers de verdure disparate, arbustes, oliviers, fleurs persévérantes, petites lèvres déshydratées posées sur les joues rugueuses. Et parmi les baisers, mille et un visages excavés de la surface bosselée, les yeux en pierres et cailloux et galets rouges, oranges, beiges, blanches fixés sur Ramallah, la femme désirée, là à l’horizon, leurs âmes enterrées, leurs corps devenus rochers, leurs traits tirés, leurs peaux ridées, les rides, couleur de la rouille, creusées par les petits ruisseaux de rosée qui coulent durant la nuit seulement pour s’évaporer le jour.
Et derrière les collines aux cœurs brisés, les maisons blanches de Ramallah couronnent les fronts des montagnes. D’autres ont plutôt l’air de chapeaux de béton recouvrant la nudité des sommets échevelés et les cachant du regard dérobant du soleil infernal.
17h30. Il fait chaud. Nous attendons toujours notre tour dans le trafic, nous attendons la traversée de la barrière. Et en attendant, je regarde par la fenêtre la ligne imaginaire qui sépare le ciel bleu, immense et dépourvu de nuages, de la terre rouge de Mars. Je suis astronaute au seuil de la colonie pénitentiaire. Des milliers tentent de sortir, moi je veux entrer.
18h. Notre tour est arrivé. Le regard dur du soldat croise le mien. Je baisse le regard et je fais semblant d’écrire. 4 femmes dans la voiture, aucun voile. Deux aux cheveux en coupe garçon et deux aux cheveux coiffés à l’occidentale. Ils nous ont prises pour des colons juives. Sans un mot, pour ne pas divulguer notre arabité, ils nous ont laissées entrer. Si l’une parmi nous portait un voile, nous aurions été arrêtées et fouillées. Nous avons traversé la barrière sans avoir à mentir. Notre apparence a menti à notre place. Je tourne le dos pour vérifier le sort de ceux qui nous suivaient. Deux ou trois voitures ont été ordonnées de s’arrêter sur le bord de la route. Le chauffeur sorti dans la chaleur accablante et négociant en vain avec le soldat insensible. Ils n’ont pas été aussi chanceux.
Mais deux ou trois voitures ne sont pas beaucoup. Des dizaines auraient pu entrer si la scène du chauffeur avec le soldat ne les avaient pas effrayés. La barrière, en fin de compte, est en grande partie psychologique, faite pour décourager les gens, les démoraliser afin qu’ils se soumettent avant même de tenter de traverser.
Ô combien avaient faits demi-tour devant nous avant même de se rendre au check-point … Des milliers renvoyés au fil des jours par la simple anticipation du déni d’accès. La dame qui nous accompagne, une femme engagée qui travaille sur les droits de circulation des Palestiniens sur le territoire, nous dit que c’est une tactique systématique: Humilier et renvoyer un devant tout le monde afin de décourager les autres et détruire leur volonté de risquer la traversée.
Ce jour-là, mission accomplie, à l’exception de 4 femmes déterminées.

Le rêve
La barrière enfin traversée, la voiture s’introduit dans les rues de Ramallah et comme toujours, la culpabilité de l’exilée fait aussitôt son apparition. Qu’est-ce que je fais là-bas, quand je devrais être ici?
Le virage dans une ruelle ascendante interrompt heureusement la question. Le petit escalier d’asphalte et de terre est encadré d’oliviers et d’eucalyptus. « Quand tu vois l’un de ces arbres, dis-toi qu’un Anglais est déjà passé par ici », m’a dit une fois un homme qui se connaît dans ces choses. L’Empire, parait-il, a légué à l’histoire des colonies d’hommes et d’eucalyptus, plantés comme des drapeaux dans les terres que les autorités britanniques s’appropriaient. Parmi les branches entrelacées, je surprends les maisons palestiniennes qui nous saluent du regard, la pudeur dans les yeux; et je ne peux m’empêcher de m’interroger sur toutes les histoires que ces arbres et ces maisons auraient racontées s’ils pouvaient seulement parler.
Un peu plus loin, au sommet de la ruelle, une autre scène est en pleine action. Des enfants tentent d’escalader la clôture d’une maison pour cueillir les pêches juteuses, et un chien, les apercevant, poursuit les petits voleurs armé d’une jappe menaçante, mais pas très convaincante pour ceux qui connaissent le caractère des chiens. Je souris en voyant le plus audacieux des garçons attendre à la dernière minute avant de s’enfuir une bonne dizaine de pêches dans ses bras.
La scène sort de mon champ de vision lorsque la voiture disparait dans un garage recouvert de feuilles de vignes. J’ai l’impression tout à coup d’entrer dans un conte palestinien. Une petite allée entourée de rosiers nous mène vers une magnifique maison en pierre, le rouge, le blanc, l’orange de Mars coiffés d’un arc-en-ciel d’arbres et de fleurs, tous les teints du vert caressant les petits cratères des blocs de pierre. Amigo, le chien, satisfait de sa poursuite, traverse la rue et vient aussitôt nous accueillir zigzaguant entre les jambes de Nadia, la maitresse de ce petit paradis.
En Palestine, les portes sont toujours ouvertes, seul le mince voile translucide des moustiquaires protège l’intimité des maisons. De l’autre côté du moustiquaire, la Palestine dans toute sa beauté attend ses visiteurs. Costumes traditionnels sur les murs, broderies cousues sur les bancs et les dos des chaises et des divans. La Palestine est partout dans cette maison embrassée par les fleurs, et enveloppée dans une petite forêt d’oliviers, de citronniers, de figuiers, de grenadiers, toutes les saveurs du terroir palestinien. Moi qui n’aime pas particulièrement les fruits n’a pu résister à ce rendez-vous avec la nature à chaque petit matin et à chaque soirée.
J’ai séjourné 4 jours dans ce petit coin de paradis à l’invitation de deux dames extraordinaires. Et quelles femmes! Femmes engagées, travaillantes, indépendantes, femmes fortes, cheveux amputés avec fierté, camisoles sur les épaules parmi les silhouettes bien couvertes, shorts et voix qui portent. L’humour acerbe, tranchant, terriblement intelligent. Nous passions l’aube et la crépuscule à discuter de politique, d’intellect et bien sûr … de lui. De notre poète disparu et tant aimé.
Elles parlaient en prenant des petites pauses de bière et de cigarettes qui ne s’éloignaient jamais trop de leurs lèvres. Moins audacieuse que mes hôtesses, mais les écoutant avec attention, nous discutions, ayant la nuit, les étoiles, et la pleine lune pour seules sentinelles. Malgré la tristesse de l’occasion, entre nous, nos esprits étaient détendus, réflexifs, nos pensées et petites anecdotes récitées à la mesure de la poésie chantée qui résonnait du petit radio cloué, là, jour et nuit, au milieu de la table entre les bols de fruits, les noix et l’alcool. Quand le vent froid nous pinçait la peau, je préparais aussitôt le thé aromatisé à la menthe qu’on me cueillait aux pieds des fruitiers.
Combien de vers Darwich avait-il dédié à la Palestine, ses oliviers, ses fruits, ses maisons, ses femmes …? Venue faire le deuil de Mahmoud Darwich, j’ai vécu, 4 jours durant, dans l’un de ses poèmes.

Les adieux
Je reviens de quatre jours passés à Ramallah, la capitale culturelle des Territoires palestiniens et l’une de ces villes qui vous séduit dès qu’elle apparaît à l’horizon des montagnes. Ramallah est assise, dit-on en arabe, sur 7 montagnes, et son histoire repose sur celle de 7 familles. À Ramallah il n’y a pas de lignes horizontales, pas de plateaux, ni de plaines. Que des sommets et des vallées. La terre ondule comme les vagues qui trébuchent l’une sur l’autre en dansant avec la gravité lunaire. Tout bouge dans cette ville qui bouillonne, qui palpite la vie, la culture, la frénésie des grandes métropoles condensées et froissées par les courbes et les plis des montagnes. Des cafés terrasses pour rivaliser ceux de Montréal, il y en a pour tous les goûts, de la musique, du théâtre, des cercles intellectuels dans les cafés-librairies, il y en a pour toutes les humeurs. À chaque fois que je mets les pieds à Ramallah, je tombe amoureuse de cette ville de nouveau.

J’ai visité Ramallah pourtant pour pleurer un autre amour, celui du poète Mahmoud Darwich. Pour une fois, j’étais là, présente, à l’épicentre des grands événements de l’histoire palestinienne. Pour une fois, je pouvais pleurer, crier, et partager ma rage et ma tristesse avec d’autres qui les vivaient dans le même moment dans le même lieu.
Mahmoud Darwich a eu droit à des funérailles qu’aucun autre poète dans le monde aurait pu espérer recevoir. Il était notre poète, celui des Palestiniens d’abord, mais aussi celui du monde arabe. Partout où son corps est passé, ses compatriotes et lecteurs et admirateurs l’ont pleuré. Décédé à Houston durant une opération de cœur, la communauté palestinienne l’a sorti de l’hôpital couvert du drapeau palestinien et l’a porté sur ses épaules dans une marche funéraire émouvante tant par sa spontanéité que par sa profondeur symbolique. Son corps fut ensuite amené en Jordanie, où tous ceux qui ne pouvaient espérer le pleurer dans les Territoires Palestiniens, à cause des barrières israéliennes ont aussi pu lui faire un dernier adieu. En Jordanie, son grand ami, Marcel Khalifeh, l’un des géants de la chanson engagée et celui qui a mis en musique les plus beaux poèmes de Mahmoud Darwich, a chanté son deuil. Durant 10 minutes de poésie chantée, le monde arabe entier a sangloté en unisson.
À Ramallah, nous l’attendions sur les toits des maisons, suivant en silence l’atterrissage de l’hélicoptère qui portait son corps, et sa réception cérémonielle dans le carré ministérielle par tous les diplomates, politiciens et les membres de la famille. Enfin c’était le tour du peuple qui a accompagné Mahmoud Darwich en silence depuis le complexe ministériel, dans les rues de Ramallah, jusqu’à son lieu de repos sur le sommet de l’une des plus hautes collines de la ville. Ô quel magnifique lieu de repos … Entouré d’oliviers, de fleurs, et de palmiers, juste à côté du palais des arts et de la culture, là où il passait une bonne partie de son temps ou bien à réciter ses derniers poèmes à une salle comble ou bien à discuter entre amis intellectuels et artistes. Je ne pouvais imaginer un plus beau lieu pour dormir éternellement, là-haut où toute la Palestine est à portée de ses yeux et où le vent frais de la montagne caresse les oliviers.
J’étais à la fois triste et heureuse, angoissée et sereine, réduite au désespoir par sa mort, mais aussi fière et émue par l’amour des Palestiniens et l’extraordinaire expression de cet amour. Des milliers ont marché avec la procession funéraire, d’autres milliers l’attendait sur la colline de sa tombe. Et partout à Ramallah, on n’entendait que sa voix qui récitait ses poèmes, ou bien la voix des grands artistes qui les ont chantés.
Je suis restée 4 jours à Ramallah, 4 jours pour assimiler cette nouvelle qui m’a frappée comme un coup de tonnerre, 4 jours pour lui dire adieu et vivre cet adieu dans toute sa tristesse et son émotion. Je reviens de Ramallah heureuse d’avoir pu, pour une fois, être là quand il le fallait, pour saluer mon poète. Heureuse aussi parce que je sais que la Palestine a réservé sa plus belle colline pour son amant poète.
Et un peuple qui fait cela ne peut jamais être défait.

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L’Institut Tunisien des Relations Internationales (ITRI) et l’Organisation arabe tunisienne de lutte contre l’impérialisme et la normalisation (Qawem), ont organisé, le 12 Juin 2014 au Centre Culturel de Sousse, une conférence intitulée « la Palestine au Cœur » avec pour intervenants : Madame Yara El-Ghadban, Professeur d’Anthropologie à l’Université d’Ottawa, Monsieur Afif El Bouni, chercheur en géostratégie(Tunis), Madame Leila Ben Hjouja, Chercheur en sociologie à l’Université de Montréal et Noureddine Chatti, ancien combattant au FPLP.
Madame Yara El-Ghadban s’excuse de ne pouvoir nous remettre le texte de sa conférence « puisqu’il doit être inclus dans le livre qui sera publié à l’occasion du colloque et puisque sa venue en Tunisie avait été d’abord possible grâce à leur invitation » et nous propose une alternative: la traduction d’une série de chroniques, jamais publiées, que j’avais écrites au moment du décès de Mahmoud Darwich. J’étais en Palestine en ce moment et donc, j’ai eu la chance de participer à ses funérailles à Ramallah. Come vous verrez, j’y décris la réalité de la vie en Palestine en plus des funérailles.
Merci Yara, ça tombe bien !

Le deuil de Mahmoud Darwich
Yara El-Ghadban

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